Un voyage aux Maldives en quelques secondes…

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En ce moment, je trime comme une dingue. Au début, j’essayais de m’accorder des week-ends calmes et puis, le temps filant, j’ai été contrainte à bosser non stop. Plus question de partir en escapade à la campagne, interdiction de penser au potentiel nouvel an à Londres ou à New York en amoureux. Rien. Le vide abyssal. Il faut que je me concentre sur mon travail. Sauf que moi, je suis une petite maligne…

Mon boulot à moi se fait principalement sur un ordinateur. Ecrire un papier, ça ne se fait plus à la main de nos jours. Sauf quand on est en reportage, mais ça c’est une autre histoire. Je passe donc la majeure partie de mes journées le nez collé à un pc. Alors, pour m’évader, il suffit que je ferme mon document en cours et que je contemple mon fond d’écran. Un seul coup d’oeil et j’y plonge. Comme ça. Sans retenue.

Cette photo n’est pas une photo volée. C’est moi qui l’ai prise il y a un an aux Maldives. Je m’en souviens très bien. Je portais un joli maillot de bain noir. Ma peau était caramel et mes longs cheveux ondulés s’entremêlaient. Il faisait tellement chaud, tellement beau, que j’en étais presque devenue blonde. Pour cause, je passais mes journées sur la plage. Dans un transat, ou dans l’eau… D’ailleurs si vous ne connaissez pas cet endroit je vous invite a lire l’article suivant : vacances aux Maldives : top des atolls à explorer !

Je m’en souviens encore. C’était l’île de Makunudu, une toute petite île dont on fait le tour en 15 minutes à pied. Un petit îlot paradisiaque où seuls quelques vacanciers cohabitent, en toute sérénité. Cocotiers à perte de vue, sable blanc et fin, eau turquoise… C’était la vue que j’avais du bungalow que je partageais avec mon frère. « Bungalow ». Ce mot me fait sourire à présent. Au départ, on nous avait présenté ça comme des cabanes, vous savez des maisons à l’espace confiné. Moi, j’appelais ça « mon palace ». C’était plus grand que mon appartement ! Mon palace, donc, était perdu au milieu de la végétation. On apercevait à peine le bungalow de mes parents (et ça, c’était des vacances pour le coup… Ironie, bien entendu !). Eux aussi, étaient perdus au milieu des arbres. A 17 heures, on se retrouvait tous autour du thé. Terrasse sur pilotis, en train de savourer les derniers rayons du soleil (là -bas, il fait nuit ? 17h45 !). Délicieux !

Et puis, on prenait notre douche en plein air. Ca, c’était drôle ! En fait, la partie douche de la salle de bain était à ciel ouvert. Et c’était tout bonnement incroyable de se doucher au milieu de la verdure. Le soir, on dinait aux chandelles. On dégustait des mets locaux, dont je suis incapable de me souvenir du nom ni même des consonnances. A minuit, il faisait toujours 40°C… Et puis, on s’endormait tranquillement. Sans penser au lendemain qui, de toute façon, serait le même mais toujours aussi exceptionnel. Oui parce que là -bas, qu’on le veuille ou non, on va de surprise en surprise. Comme si le coup du « palace » ne suffisait pas, on est étonné par les merveilles naturelles de ce petit ïlot. Les dauphins, au large. Mais surtout les requins (inoffensifs, don’t worry) qui vous frôlent dès que vous trempez le moindre petit orteil. Plus loin, le corail : magnifique. Et puis, des poissons à foison. Des poissons clowns, des tortues géantes, des tas d’espèces que je n’avais jusque là vu que dans les livres ! In-cro-ya-ble !

Ca, c’est tout ce que je me dis en un quart de seconde, à chaque fois que je regarde cette photo. C’est un cliché au final assez « traditionnel »… Mais Dieu sait à quel point il me revivifie ! Et vous ? Vous avez des petits trucs qui font que vous vous évadez totalement ?!

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